Face à la difficulté qu’ont les médias traditionnels à obtenir des informations sur la réalité de la situation en Iran, depuis la réélection contestée de Mahmoud Ahmadinejad, twitter s’est vite imposé comme une source de renseignement capitale.
Les milliers de Tweets diffusés sur le web ont donné une résonance inattendue au mouvement de contestation iranien.
Ce dessin, réalisé par le talentueux Martin Vidberg, illustre cet usage stupéfiant et jusque là insoupçonnable, du service de microblogging twitter. Le terme de « médias sociaux » semble aujourd’hui tenir une vraie définition… et elle est, politique.
Avant d’informer les médias, « tweeter » servirait avant tout aux Iraniens eux-mêmes (en tous cas, à ceux qui dénoncent l’attitude du parti récemment remis au pouvoir, dans des conditions litigieuses) à s’informer, se coordonner et à s’organiser. Un certain Esko Reinikainen (dont le site est depuis suspendu) a même publié un guide d’utilisation de twitter, à l’usage des contestataires et de leurs partisans.
En savoir plus sur le phénomène twitter iranien sur le site de… la Libre Belgique 😉
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